Voici un témoignage passionnant d’un jeune curé de campagne, « chrétien depuis 47 ans, consacré à Dieu depuis 23 ans, prêtre depuis 18 ans, curé depuis 6 ans ». Il avait raconté l’expérience de conversion pastorale de sa paroisse sur ce site il y a deux ans, en septembre 2018 : voir ici l’article

Le diagnostic n’a pas changé : comment annoncer l’Evangile « à ceux qui ne demandent rien » quand les ressources sont plus faibles que dans une paroisse urbaine, mais avec l’avantage à la campagne de liens de proximité plus forts.

Mais la réflexion s’est approfondie. Elle réitère le caractère prioritaire de l’évangélisation, « l’action pastorale qui demande le moins de préparation…bon à savoir pour ceux qui sont paresseux », avec ses questionnements : « Comment inviter les paroissiens ? Comment les former ? Comment communiquer sur ces missions aussi pour favoriser la visibilité de l’Eglise, qui veut se faire proche d’eux, les rejoindre, s’inviter chez eux ? Quelle suite donner aux visites pour que l’on continue d’emprunter la passerelle, le chemin ouvert ? »

L’attention portée à la prière et à la vie contemplative, pour « se laisser conduire dans la vie active », les témoignages de porte à porte, la conversion personnelle précèdent un propos articulé en trois points, lucidité, proximité, visibilité.

Lucidité sur la place de la foi dans les campagnes, appuyée sur une analyse historique de sa disparition dans le monde rural. Elle amène une interrogation parallèle sur la vivacité de la vie rurale hors de l’Eglise qui montre que l’engagement est possible ; importance réitérée de la proximité à travers une expérience de pompier volontaire ; importance enfin de la visibilité, en exploitant notamment le patrimoine présent, églises, calvaires, chapelles, statues…

Le Père Alexis livre son témoignage pour en recueillir d’autres, offrir et recevoir des expériences au service de ce qui compte le plus, la mission.

Pour lire les réflexions sur la mission cliquer ici : reflexions sur la mission brebisson avril 20